2012 !

Piazza Colonna, rideau tricolore de Piazza del Popolo à Piazza Venezia


Ca y est ! nous y sommes !

Souhaiter bon vent à tous et le meilleur au monde entier n’est pas bien original.

J’ajouterai donc un petit panier avec quelques échappées belles et moult découvertes, couleurs, lumières,  heures douces, une ombre rafraichissante, une belle grappe de raisin,  une caresse, un peu de magie,  un soupçon de piment d’oiseau ou  d’anis étoilé, quelques bulles de Prossecco, un rire en cascade, une larme de joie,  le bonheur quoi !

Petit réveillon de jour de l'An chez Françoise, bonne compagnie, échange de petits cadeaux, bonne chère avec petits magrets de canards toulousains, France oblige ! lasagnes  italiennnes, charlotte aux marrons, champagne, spumante,  feux d'artifices et pétards tous azimuts dans la ville vus de la grande terrasse qui coiffe l'immeuble.  Bon, c'est reparti pour un tour! autrefois, il parait qu'à minuit, on en profitait aussi pour jeter des vieilleries des fenetres ...gare!

Hier 8 janvier, petite promenade  au parc Borghèse vers midi. Une lumière pétante, un ciel d’un bleu de bord de mer, une certaine douceur au soleil s’alternant au frisquet de l’ombre sous les chênes. Nous avons croisés dans le désordre, beaucoup de familles, de chiens et d’enfants en goguette, étrennant leurs  cadeaux tous neufs : vélos, patins à roulettes, même des filets à but portables pour mieux permettre de jouer au foot toutes générations confondues, les papas surtout!. Des rickshaws a pédales,  a risque de chute dans les descentes et d' infractus en montée quand on est à plus de 4, a moteur aussi pour les petits malins; quelques tréteaux  avec de jeunes comédiens jouant avec ardeur un peu de Commedia dell’Arte  pour un  public distrait, l’inévitable joueur de guitare qui ferait mieux d’éteindre son ampli.  

On passe devant l'orangerie, le Temple de Diane, la casina di Raffaello (rien à voir avec Raffaello), ludothèque devant laquelle stationnent une dizaine de poussettes frileuses, quelques statues, des Ermes pensifs avec leur corbeille d’abondance sur la tête avec coiffure et  barbe frisotées, des fontaines, des sarcophages, des aigles...Voici le petit lac avec ses cygnes et  rameurs du dimanche au large du temple d’Esculape.
Halte agréable à la Casina del lago, en terrasse relativement chauffée: pizza, salade ou potage de pois chiches au speck et croutons, délicieux café avant d’aller voir l’expo photo intéressante de Milton Gendel au musée Bilotti juste en dessous.

J'ai quitté Fanny et Alessio de retour vers la maison  pour aller coté sud chez Françoise passant par la terrasse du Pincio. Sur ma route, des rollers  exhibitionnistes  zigzaguent entre des canettes de bière,  puis,  vue plongeante sur la ville et ses coupoles avec, à 16h. désormais une lumière voilée d’hiver, l’imposante Villa Médicis regarde la ville à ses pieds. Sous l’église de la Trinité des Monts, en haut des marches de  piazza di Spagna,  un air parisien  place du Tertre flotte dans l'air sur peintres et touristes. Je prend la via Sistina où apparait déjà au loin la basilique Ste Marie Majeure. Mais il me faudra avant passer sur les bosses de deux dromadaires, descendre jusqu à la place Barberini, remonter en longeant le musée arriver au croisement des quatres (belles) fontaines.

En traversant le croisement, j’ai le temps d’apercevoir sur  ma droite  tout au fond, le palais du Quirinal et  à l’extrème  gauche la belle porta Pia dessinée par Michel Ange et si je me retourne, je vois encore l'obélisque de la Trinité des Monts. Je descends, passe la via Nazionale fameuse pour y faire du shopping et remonte vers via Cavour, bifurque devant la basilique et.. me voici arrivée chez Françoise où un  thé et un petit morceau de galette des rois m’attendent au coin de la cheminée…

P.S. à propos de galette des rois, les povres françaises que nous sommes, devons la faire maison car sachez qu’en Italie  on fete plutôt  la Befana. Des antiques traditions et personnages, il nous reste la BefAna,  vieille femme qui arrive sur son balai comme une sorcière pour  apporter des cadeaux aux enfants sages et du charbon (en sucre maintenant) aux vilains polissons. A chacun ses traditions...  nostalgie oblige, comme les papillottes de Noel, je tiens encore au bon souvenir du plus jeune appellé sous la table, tout  fier de décider à qui donner la prochaine part de galette... peut etre  roi ou  reine d'un jour...